SEULS! Hormis en refuge, nous n'avons rencontré que 6 personnes lors de nos 4 jours de randonnées dans le massif d'AMBIN. Est-ce l'effet Covid? Est-ce le fait que ce massif comporte des sommets aux noms peu évocateurs (du moins en France, car coté italien la pointe Niblé est connue)? Est-ce le fait que la progression s'effectue quasiment que sur des sentiers non balisés?

Cette solitude nous allait à ravir renforçant le coté sauvage du massif.

Aprés une premiére journée consacrée à la montée en refuge, levée à 4h30 pour partir à la découverte de la pointe Niblé 3345m (Niblé pour les italiens, Pointe Ferrand pour les Français, qui a raison, qui a tord, qui a inversé les noms sur la carte, nul ne sait?)

 3éme jour nous basculions en Italie via le splendide vallon du Sommeiller et son col à 2993m. Eldeweiss à gogo et une page d'histoire contemporaine quand l'or blanc faisait tourner la tête aux montagnards.

1958: un moniteur de Bardonecchia lors d'une convalescence, mûrit l'idée de créer une station de ski d'étè sur le glacier du Sommeiller. 1962 La station ouvre avec 2 téléskis (4 à terme) versant français sur les terrains loués à la commune de Bramans. Une route (une piste plutôt) est ouverte coté italien permettant à nos amis transalpins de venir glisser sur les pentes franchouillardes. Mais le Giec n'avait pas encore émis de rapport et début des années 80 cette station déclina pour finir par être mise en liquidation judiciaire en 1989. Il faudra attendre 2001 pour que l'ensemble des installations soient démantelées grâce aux actions menées par Mountain Wilderness.

4éme jour: nous fermions la boucle en passant par le col d'Etache et le beau sommet du Gros Peyron 3045m. Spendide vue sur l'ensemble des Ecrins. Je vous laisse chercher le nom des 2 races de vaches rencontrées lors de cette magnifique journée.